7.11.14

Story #2 : Johnny, ce poison

Je n'aurais jamais imaginé qu'une chanson te décrivant aurait pu faire fureur un an plus tard. Et pourtant...

Je t'aime. Je t'aime plus que tout. Je t'aime tellement fort que des fois j'ai du mal à respirer. L'amour le vrai, dans tes bras je sais ce que c'est. L'amour, le vrai, dans tes bras je l'ai découvert. Avant toi mon cœur n'était qu'un organe quelconque. Maintenant chacun de ses battements hurle ton nom.

Tu es beau. Tellement beau, qu'à côté je me trouve moins belle. Mais puisque tu m'as choisie, n'y pensons plus.

Les autres disent que je ne devrais pas faire tout ce que je fais pour toi. Mais puisque toi et moi serons ensemble dans le futur, ce que je fais pour toi, au final je le fais pour moi, pour nous. Je serais prête à faire n'importe quoi pour toi.

Des doutes. Bien sûr toutes les femmes en ont. En plus je suis aux côtés d'un si bon parti que ma place ne peut que faire baver certaines. Qu'importe, tous tes "je t'aime" je les crois.

Mais... Que lis-je ? "Je t'aime" ? Ces mots qui me sont destinés tu les destines aussi à une autre ? Bien sûr ça ne peut qu'être une erreur, le cœur ne peut aimer deux personnes, et ton cœur est enchainé au mien depuis trop de temps.

Mais que dit-elle l'autre ? Que tu es sien ? Depuis un an ? Une chaise. Vite. De l'eau. Vite. Une corde. Vite. Ah non. C'est qu'il y a papa. Je suis sa fille unique. Je ne peux pas le laisser. Mais.

Tout ceci doit pouvoir s'expliquer. Notre histoire est réelle et la vôtre fictive ? En fait c'est moi que tu aimes hein ? Ouf. Alors que veux-tu mon chou ? Tes désirs seront des ordres. Ce que tu veux. Comme tu veux. Quand tu veux. Tant que tu m'aimes, fort.

Et c'est reparti pour un tour. Mais c'est dur tu sais mon chou. Bah oui. L'autre là, elle a eu une part de toi, donc une part de moi. Tiens , si on l'empoisonnait ? Le problème serait enterré ainsi. HAHAHA. Non ? Tu l'aimes ? Salop. C'est moi. Oui, rien que moi.

Les jours passent et se ressemblent. Chaque jour je t'aime plus que le précédent. Comme si c'était possible d'aller au-delà de l'infini. Tu sais que tu es mon seul et unique non ? Quand j'y pense ça me rend folle que la réciproque ne le soit pas.

T'inquiète, tu n'es plus obligé de faire semblant. Je sais qu'il y en a beaucoup d'autres. Je sais que ce futur existera bel et bien, mais que tu ne seras pas dedans. Oui je sais que tu me détruis. Oui je sais qu'on se détruit.

Les "je t'aime" sont rares. De toute façon tu es futile. De toute façon d'autres t'intéressent. Bref casse-toi. Maintenant. J'ai dit dégage.

Tu peux te retourner si tu veux regarder ce que tu laisses passer. Pff. Idiot comme t'es tu ne vois rien c'est ça ? Mais s'il te plaît reviens. Je t'en prie. On peut essayer d'arranger tout ça.

Je sais que tu m'aimes, tu sais que je t'aime. Ne gâche pas tout voyons. Viens. Reviens. Je sombre. Je suffoque. Tu me laisses ainsi ? Sans même un regard ?

Sans même un regard. Sans même un regard tu es parti. Tu es parti avec mon rêve le plus fou à date, être tienne pour l'éternité. Comme ça, plus rien. Comme ça. Pas de happy end.

Mais je me soigne encore. Et je sais que je ne t'aimais pas. J'étais malade. Tu étais la poupée d'une fillette en manque de reconnaissance et à la recherche de soi. C'était de la maladie, de la folie, mais pas de l'amour.

C'était. Quel soulagement. C'est fini. Comme ça. Point final.

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