16.9.15

J'aimerais écrire


J’aimerais écrire une belle histoire

J’aimerais écrire une histoire qui se termine bien.

J’aimerais écrire une histoire qui parle de cœurs qui battent.

J’aimerais écrire une histoire de tensions mais de compréhension

J’aimerais écrire une histoire de larmes et d’armes

J’aimerais écrire une histoire de tous les jours et de toujours

J’aimerais écrire une histoire imparfaite mais dont on ne parlerait pas à l’imparfait

J’aimerais écrire une histoire qui n’aurait pas de fin

J’aimerais écrire une histoire sur laquelle il y aurait toujours quelque chose à dire.

Mais surtout

15.9.15

Chaque année en septembre

Chaque année en septembre/octobre, des milliers d'étudiants rejoignent le chemin des bancs, la tête remplie d'attentes pour ce nouveau tour.

J'ai toujours trouvé que dans mes cercles (personnels, professionnels, Twitter...) on n'abordait pas beaucoup la question de l'échec, de l'abandon des études, alors que bizarrement on parle beaucoup de grandes études (Harvard et Yale il y a quelques jours encore), d'ambitions démesurées, bref de projets finalement plus fous les uns que les autres. Vous l’avez compris, on parle de viser toujours plus haut et jamais de la chute souvent trop brutale.

Mais on est dans une société ou à défaut d'être très chanceux, pour réussir, pour percer, pour aller loin, il faut un sésame qu'est le diplôme et là encore ça se corse. Je suis d'avis que tous les diplômes ne se valent pas, et puis même les chiffres le montrent. En général plus on paie cher, plus on peut espérer au terme de ses études avoir un poste en béton.

Alors bien sûr, chaque année des milliers d'étudiants vont monter des tonnes et des tonnes de dossiers pour telle formation sélective. D'autres vont bosser d'arrache-pied sur des tests de sélection pour essayer d'obtenir l'admissibilité et donc un entretien pour défendre leur bout de gras.

1.9.15

Être gentil

J’avais écrit un article intitulé « soyez gentils », mais je pense que jusqu’au moment où je pose ces écrits, je n’avais pas réalisé à quel point je parlais de moi.

Je n’ai finalement jamais réalisé à quel point je pouvais être, selon les dires, comme Bombo Dé.

Je ne réalise qu’aujourd’hui que je ne sais pas faire autrement.

Alors même si je le fais très rarement, je sais claquer les portes ! Le truc c’est que je reviens toujours après discrètement ouvrir la porte, et vérifier que tout va bien de l’autre côté. Et quand ce n’est pas le cas, j’essaye de faire passer des messages déguisés.

Je ne suis pas Jésus mais je préfère largement prendre tout sur moi, être la malheureuse, celle qui traîne le pas, tant que les autres avancent le sourire aux lèvres. De la bêtise ? Oui c’est le nom que ça a. Mais ce n’est que comme ça que je sais fonctionner.