31.3.16

Parce qu’on n’a pas le choix


Les CDI, ça se rompt, tous les jours. Il y’en a beaucoup qui en ont marre, et qui lâchent l’affaire. Et pourtant pas un jour ne passe sans que des milliers de personnes, quelque part, prient pour en avoir un. Je fais partie de ces milliers de personnes. Je fais partie de ces gens qui prient pour la stabilité, pour la sécurité, pour des lendemains qui chantent, ou du moins ne pleurent pas.

Et pourtant, il y a pire engagement, pire (d’autre diront « meilleur ») contrat que le CDI. Quel est-il ? Le contrat de la mère. A priori, pour les plus naïves, c’est un contrat de 9 mois. Pourtant les vraies savent que c’est un contrat éternel. Tant que le soleil se lèvera en Orient, ce contrat perdurera. Et là encore, comme mon CDI, elles sont des milliers à prier pour avoir la joie de signer ce contrat là.

Quel bien le plus précieux ne vendrait-elle pas pour avoir le grand bonheur d’être (enfin) appelé « maman » ? D’autres, obtiennent ce CDI, un peu par hasard, mais n’en sont pas moins heureuses que celles qui sortent de périodes de prières intensives. Et puis, il y a les autres. Celles qui ne veulent PAS de contrat. Et enfin il y a cette dernière catégorie : les moi, aka celles qui ne pensent pas vouloir de ce contrat.

Quand on signe ce contrat, tous les sens sont en éveil. Quand on signe ce contrat, on devient tout à coup très mature et réfléchie, et en même temps, on ne pouvait pas être plus bête que ses pieds. Quand on signe ce contrat, on ne mesure pas bien (comment pourrait-on ?) ce qui nous attend, et pourtant on a la ô très grande prétention de penser que ça va aller, qu’on va gérer. D’ailleurs quand on est en couple, qu’on a quelqu’un sur qui s’appuyer, on s’imagine ce contrat comme le plus paisible qui soit.

Avant de continuer : qu’est-ce que j’en sais de ce contrat ? Rien. D’ailleurs comme je vous l’ai dit plus haut, je ne suis pas sure de vouloir en savoir grand-chose. Donc n’allez pas dire « Hopeful Deb a dit que.. . Ca n’engage que ? Moi ! Voilà ! ».

Je m’aime. Je m’adore même. Et j’espère que les gens ressentent pareil de leur propre personne. Et quand on devient maman, tout ce qu’on a pu rêver pour nous même, on le rêve maintenant pour autrui. On se voit à travers autrui, et on ne rêve plus forcément qu’un beau garçon ramasse toutes les étoiles du ciel pour nous : on rêve qu’aucun garçon ne touche notre fille, et que son père cueille toutes ses étoiles là, pour que cette fille ne manque jamais, jamais, jamais de rien.

Quand on signe ce contrat, on pense à notre mort, et au fait que même après notre mort, cet enfant ne manque de rien. Quand on est mère on pense à tout, et c’est là l’erreur. On croit penser à tout. On croit tout savoir. On croit tout deviner. On croit tout faire pour le mieux. Ce que la plupart des mères ne savent pas toujours, c’est que par moment, il leur arrive d’échouer lamentablement. Mais la beauté de ce contrat, c’est que cet échec n’est jamais voulu, ou prémédité. C’est pour ça que je disais plus haut qu’être mère c’est devenir aussi plus bête que ses pieds parce qu’on pose des actes, on dit des mots, qu’on ne devrait pas. Mais ça on ne le sait pas, et on ne le saura peut-être jamais.

Parce que quand on est mère, on n’a pas le droit à l’erreur, et on fait toujours au mieux. Quand on est mère on utilise toute son énergie,, même celle que l’on n’a plus pour le bien-être et le bonheur de sa famille. Et des fois quand on est mère, on se vide tellement, qu’on ne peut logiquement plus marcher droit. Mais je peux me permettre d’être là, de vous écrire, de vous raconter des choses plus ou moins vraies. Je peux me permettre tout ça parce que j’ai le choix.

Une mère, elle, n’a plus le choix. Elle a arrêté d’avoir le choix quand elle a assimilé qu’elle allait être mère. Vous avez une mère tyrannique ? Collante ? Insensible ? Sentimentale ? Quelque soit le cas, elles n’ont pas eu le choix. La maman insensible n’a pas eu le choix. Elle a dû sacrifier sa sensibilité pour que votre sale derrière trouve toujours du savon pour redevenir propre. La maman collante n’a pas eu le choix de l’être. Comment aurait-elle pu si bien vous guider et vous écouter autrement ? La maman éloignée n’a pas non plus eu le choix de l’être : c’était ça, ou bien vous sombriez, à deux…

C’est pour ça qu’on ne devrait jamais, jamais avoir à juger une mère, et à plus forte raison SA mère. Parce que ces dames, ces grandes dames, dans toutes leurs imperfections, dans toutes leurs erreurs, dans toutes leurs faiblesses, n’ont jamais eu le choix. Elles ont été et sont ce qu’elles ont pu être, ce qu’elles peuvent être, parce qu’elles n’ont jamais eu, à cause de vous, petits chanceux, le choix d’être autre chose.

Est-ce que ceci est un hommage à ma mère ? Sans aucun doute !

Est-ce que ceci est un hommage aux mères que sont mes amies, cousines et tantes ? Oui, clairement.

Est-ce que c’est un hommage à la mère que ma sœur s’apprête à devenir ? Hell to the YES .

Est-ce que c’est un aveu de faiblesse de la mère que je ne ressens pas le désir de devenir ?Malheureusement, au moment où j’écris ces lignes : OUI !

J’ai fait un joli rêve un jour (que j’avais d’ailleurs transformé en hopestory), et des jumeaux, une petite Anna (comme ma sœur), et son frère Chris, s’apprêtait à entrer dans ma vie. Je sais qu’à la fin de ce doux réveil, je m’étais promis de faire venir Chris et Anna, pour de vrai, et que je serais bien avec eux, et eux avec moi. Mais aujourd’hui, Chris et Anna sont bien loin, et parce que je ne me sens pas de signer ce contrat, Chris et Anna ne seront sûrement jamais rien de plus qu’un lointain rêve et qu’un vieil article sur le blog.

J’aurais pu appeler ce billet « ma crise de la vingtaine », parce qu’oui, hier j’ai tapé sur la barre de recherche google « Ligature de trompes ». J’ai aussi cherché « se faire enlever les ovaires ». Mais le titre sera « Parce qu’on n’a pas le choix », en l’hommage de toutes les mamans du monde.

PS : Je ne sais pas quand est-ce que j’ai commencé à écrire des choses aussi personnelles sur le blog. Je suppose que c’est mon coup de gueule à tous ceux qui pensent qu’Internet ce n’est pas la vraie vie, qu’on ne doit pas s’afficher sur Internet, etc. Je ne fais/dis rien de mal. Je ne suis pas une personne exemplaire mais si mes écrits peuvent toujours servir alors pourquoi pas ? A défaut d’être une Charles Maupassant, je m’offre le luxe d’être une Hopeful Deb.


PS 2 : Réactions vivement attendues !  

29.3.16

Danser sous la pluie


"La vie, ce n'est pas d'attendre que l'orage passe, c'est d'apprendre à danser sous la pluie." Sénèque

Rien ne pouvait mieux décrire ces six derniers mois.

(Vous ne pourrez pas dire que je ne parle que de moi ?! Je poste aussi sur des choses qui ne me concernent pas).

Danser sous la pluie… Je trouve ça très très joli comme formulation. Et j’aimerais pouvoir partager ça avec le plus de personnes possibles. Je le dis assez souvent sur le blog, qu’il faut avancer. Mais c’est une évidence. Que ce soit sous les brèves giboulées de Mars ou sous une pluie diluvienne comme seule Douala en a le secret (on est toujours au figuré hein les gens), on peut attendre, donc ne rien faire, donc ne pas être productif, bref avoir une existence qui sert à peu près… A rien ! Ou essayer de se dire que bon : « au moins je respire, voyons voir ce qu’on peut faire de ces jambes ou de ce cerveau ».

Il y a quelques années j’ai connu des passages à vide, mais d’une sècheresse ! Quand les jours défilent, que le soleil se lève et se couche, et que nous on est là, au même endroit (sous une couette) et qu’on n’a pas bougé le moindre petit doigt, on attend en effet que l’orage passe. On peut aussi réussir à lever les jambes, pour aller en cours par exemple, mais en y étant que l’ombre de nous-même, comme si on était un peu en dehors de sa propre vie… Cette attitude, c’est ça attendre que l’orage passe !

Vous me direz, c’est un mouvement assez instinctif finalement. Quand il pleut, on sort le parapluie, et quand on en a pas, on attend que ça passe. Cet hiver par exemple, je me suis très souvent retrouvée nez à nez avec mon linge sale, lui expliquant qu’il faisait froid, et que non je ne sortirais pas du foyer pour aller le rendre propre : qui laisserait la chaleur de la couette, et le goût des séries de toute façon ? Le problème avec mon raisonnement c’est qu’on était justement en hiver ! Je pouvais toujours reporter la tâche à plus tard, toujours est-il qu’il ferait toujours froid ! Au final donc, je trouvais toujours le moyen de sortir en manteau, pyjama et basket pour aller faire ma lessive à la laverie. D’ailleurs je pense que cette saloperie d’orage, plus on attend qu’il passe, mieux il s’installe ! Alors chers lecteurs, dansons !

S’aimer, plus que tout, c’est ça danser sous la pluie.
Continuer à les aimer tous, sans exception, c’est ça danser sous la pluie.
Se lever chaque matin avec un objectif en tête, c’est ça danser sous la pluie.
Prendre soin chaque jour de son horrible blessure, c’est ça danser sous la pluie.
Pardonner et se pardonner, c’est ça danser sous la pluie.

En ce qui me concerne, vous écrire tous les jours, dire merci à Dieu à chaque fois que j’y pense, prendre des nouvelles de ma mère (ma grande sœur toussera ici), refaire ce CV, dépenser ces centaines d’euros pour mon corps et mon visage, et oui, être amoureuse de vous (oui toi qui lis je te ndolo*), pour moi, c’est ça danser sous la pluie.

HD

#NP On Top Of The World – Imagine Dragons

*ndolo = amour en langue duala

20.3.16

One call away

Hello !

Comment tu vas ? Moi ça va super bien.

Toi aussi ! Pourquoi tu passes autant de temps sans m’appeler ? Tu crois que je peux me rappeler de tout ça ?

Oui bien sûr j’aurais pu t’appeler mais tu sais que bon…

Par où est-ce que je peux commencer ?

Ah oui ! La paresse ? Non ma personne la paresse est finie dans moi. Maintenant je la combats avec force et je réussis. Si tu savais à quel point je suis fière.

Non malheureusement je n’ai pas eu l’occasion de cuisiner pour des gens que j’aime récemment mais bon laisse, je vais tomber dans ta cuisine et on va faire ça bien, laisse !

Le travail alors hein ? Nan mais une go est motivée ! Une go a soif et soif de travail. Toi-même tu sais que je ne suis pas bête. Je veux être comme toi. Et d’ailleurs je ne te l’ai jamais dit , donc permets-moi de te le dire, tu m’inspires, ton parcours m’inspire, et je veux aussi trouver ma voie et ma voix. Donc en ce moment je regarde ce qu’il y a, je peaufine mon argumentaire, et puis bon… On laisse le reste à Dieu quoi !

Ma passion ? Ekié toi aussi ! Toi tu as d’abord arrêté la tienne ? Au contraire je vois comment tu mets les coups d’accélérateurs. Donc c’est moi qui devais dormir au premier banc ? De laisser ma personne ! Ici là hein, on va QUE tous avancer ensemble. Et puis ça me motive, ça m’émoustille, ça me fait aller bien, ça me fait donner le meilleur de moi-même !

La famille ? Ah vraiment tu connais les familles africaines hein ! On est là dans nos montagnes russes mais tant qu’il y a la santé et tant qu’il y a l’amour on va se plaindre pourquoi ? C’est Dieu qui donne donc on fait seulement avec ce qu’il met entre nos mains.

Comment ça je ne parle pas bien ? Tout ce que je viens de bavarder là n’est-ce pas c’est déjà les nouvelles ? D’ailleurs même, j’écoutais la chanson d’un gars là, il s’appelle Charlie Puth, le titre c’est « One call away », et j’ai fait un récap de toutes ces personnes qui ne sont pas loin, pas plus loin qu’un appel ! C’est con hein ! On peut passer des années à vivre dans le froid, et en un coup de fil, tout se réchauffe autour de nous ! C’est magique et c’est flippant !

Donc dans sa chanson Charlie dit à « Baby » qu’il n’est que one call away ! Genre Baby doit/peut l’appeler. Et je me demandais alors, lui-même il l’appelle mal ? Sa part de main a des problèmes tels qu’il ne puisse pas appeler ? Anyway…

C’était tout pour moi, et c’était largement suffisant. C’est ce que j’allais te dire… Si tu daignais passer ce putain de coup de fil mais bon… Nous sommes là où toi-même tu sais, au kwat !

Du moins, tu ne sais pas, parce que tu n’as pas appelé.

14.3.16

Hopeful Guest #2 : Lueur d'espoir

Note de l'auteur (qui n'est pas hopeful Deb donc, mais sa guest du jour) : J'étais angoissée et j'ai commencé à écrire et ça m'a plus ou moins calmée  .

La vie est un chemin semé d'embûches que toute personne doit emprunter. Ses grands ennemis sont "les hauts et les bas" et bien-sûr la mort. Nous n'avons guère le même vécu mais nos souffrances et nos joies sont communes. Lorsqu'on est au plus bas et qu'on a l'impression que tout l'univers est contre nous le combat entre la raison et la peur prend place, sans compter le désespoir qui pointe le bout de son nez pour nous affaiblir un peu plus chaque jour. Les plus faibles emprunteront le chemin de la facilité en se donnant la mort ou en se laissant noyer dans l'océan d'angoisse dans lequel il nageait depuis un certain moment. Tout ceci pour pouvoir rejeter les torts sur quelque chose ou quelqu'un d'autre.

 Les plus forts résisteront, ils se battront jusqu'à essoufflement et se trouveront très souvent à contre sens du courant. Certains en sortiront beaucoup plus forts d'autres pleinement éméchés mais tous avec ce même sentiment de grand accomplissement, de victoire. On nous rabâche les oreilles tout le temps en nous disant que tout ira mieux et on se le dit soit même mais la vie réserve souvent des surprises qui vous plonge dans le plus grand des doutes. Nul ne sait de quoi demain est fait mais l'énergie très négative que l'on dégage pollue malheureusement cet air de renouveau que l'avenir nous réserve.

La personne qui rédige ce texte en ce moment est au fond du gouffre. Stressée et anxieuse de nature, la peur prend toujours le dessus dans sa vie. Mais en prenant du recul elle réalise que tout ce qu'elle a pu traverser elle l'a toujours surmonté. Avec ou sans la peur elle s'est toujours relevée. Ceci lui a procuré un sentiment qu'elle n'avait jamais connu auparavant, l'espoir.

 L'expression "l'espoir fait vivre" fit partie de son quotidien dès cet instant. Même une infime lueur d'espoir peut vous sauver. Certes chaque période noire a sa particularité mais surtout sa durée mais il faut toujours garder en tête que tant qu'on ne voit pas le bout du tunnel on ne lâche rien. Rien ne sert de se cacher de s'isoler et de se faire du mal, il faut prendre la vie comme elle vient et essayer d'en faire quelque chose de meilleur.

13.3.16

Why in the world

Why in the world would you want to become a mother ?

Ca fait plusieurs semaines voire mois que la question tourne dans ma tête et finalement je m'arrête pour poser par écrit... Pour poser par écrit ce qui peut être puérile, insensé, mais ce que je pense et ressens à ce moment précis... Le futur me fera peut-être pensé autrement mais en attendant voilà ce qu'il en est...

Pourquoi est-ce qu'on voudrait être mère ?

C'est quoi la logique derrière le fait de signer ce contrat éternel ?
Le contrat stipule très clairement "je m'engage à aimer, à prendre soin, à avoir peur pour cet enfant, aussi longtemps que je vivrais et dans l'au-delà, quand j'y serai."

Svp relisez un peu cette ligne et avouez avec moi que c'est fou. Je ne parle même pas de celles qui ont déjà juré amour éternel à leur moitié. Donc non contentes de s'inquiéter tous les jours pour lui, vous vous dites, bah rajoutons des enfants !

Ca s'appelle de l'aliénation. Ca s'appelle être droguée. Ca s'appelle aussi se surestismer. Ok, donnez, donnons la vie, et puis quoi ? Dans toute notre imperfection, on a la prétention de vouloir donner la vie à quelqu'un qui pendant toute SA vie sera pointée du doigt pour NOS fautes ! Parce qu'oui vous voyez juste le joli côté du tableau : je laisserai le meilleur à quelqu'un... Excusez-moi mais on ne choisit pas, on laisse tout : le pire et le meilleur.

Très sérieusement, pourquoi est-ce que je voudrais avoir en face de moi quelqu'un pour qui je représente tout ? Genre je ne me challenge pas assez, je dois en plus faire bonne figure devant cet être parce que sinon ce n'est pas bien ?

Ces lignes enterrent probablement mon avenir sentimental mais cette vie... Je ne sais pas...

En fait je vais terminer ce post ici. Je sais qu'il est brouillon, mais je ne peux pas penser plus clairement maintenant...

La partie du film où tu as des enfants ingrats...
La partie où tes enfants te tournent le dos...
La partie du film où tu investis dans des enfants qui choisissent de ne rien devenir...
La partie du film où ta fille ne rentrera plus jamais à la maison...
La partie du film où TU as accouché un petit con, violeur et cyber-harceleur...
La partie du film où ton enfant ne sera rien d'autre qu'un mort-né...

WHY IN THIS FXCKING WORLD WOULD I WANT THAT ?

Aussi grand est l'amour que j'ai pour ma mère, aussi inexistant, est je pense, l'apport que j'ai dans sa vie. Le ratio bonheur/souffrance est beaucoup trop faible. Et ce n'est même pas une histoire personnelle, vraiment pas ! Elle aurait pu tomber sur pire.

Mais toute cette histoire de maternité, depuis quelques temps, ça tourne dans ma tête, et, je n'en vois pas le point...

PS : Je sais qu'il faut peupler la planète... Je sais.

12.3.16

Superwoman

Je ne suis pas quelqu’un de prétentieux, mais je sais déjà que ce titre, et ce billet vont énormément me plaire.

J’ai su être là pour certaines personnes, j’ai su ne pas être là pour certaines personnes. Dans l’autre sens, je dirais simplement que les gens n’ont pas eu à courir à ma rescousse parce que je n’ai jamais tendu la main, ou du moins je n’ai jamais laissé penser que peut-être que j’avais besoin d’aide. Parce qu’effectivement, je n’avais pas besoin d’aide ou de support. Au pire C. était dans le coin.

Du coup est-ce que j’étais tout le temps bien et heureuse ? A part ma grosse période de stress lié à la recherche d’alternance, je dirais qu’oui, 99% du temps j’étais heureuse et je n’avais pas besoin de m’épancher pendant des heures chez une amie. Et je suis sûre que quand je l’ai même fait, c’était pour des choses connes.

Pour autant, je ne pense pas que je rame moins que les personnes qui ne vont pas souvent bien. J’aurais même tendance à dire que c’est plus facile quand on est sous l’eau, de nager pour retrouver la surface, que de rester tout le temps en surface. Oui j’estime qu’aller bien, c’est aussi dur qu’aller mal. Parce qu’il faut trouver la motivation, les ressources nécessaires chaque matin, pour se dire qu’on va bien, et qu’il n’y a rien à signaler.

Il faut être courageux pour décider de ne pas accorder plus d’importance que ça à certaines choses. Et malheureusement, ça c’est un travail très solitaire parce qu’autant nos proches peuvent nous faire sourire, nous « remonter le moral » comme on dit dans le langage courant, autant, quand on va déjà « bien », on ne peut plus attendre vraiment quoique ce soit d’autrui. On doit s’auto-motiver.

Est-ce donc à dire que je souffre ? Ce serait hypocrite de dire ça. Mais ce que je voulais vraiment faire comprendre à travers mes écrits c’est que le coup du « toi tu vas bien, tu n’as pas de problèmes, c’est ta chance », ou le « mais toi tu ne peux pas comprendre », c’est trop facile. Partant du principe qu’on ne pourra jamais se mettre dans la peau de l’autre, en effet, on ne peut pas ressentir exactement la même chose. Cependant ne pas avoir de problèmes comme ça se dit, ou sourire tout le temps (les vrais sourires, pas ceux qui cachent les larmes), c’est un choix et un effort de tout instant.

Mon combat est de me dire que rien n’est, et ne sera jamais assez important (God forbid) pour que j’arrête de sourire, pour que j’arrête totalement d’aller bien, pour que mes amies se mettent à plusieurs pour me sortir de mon désarroi. Je suis bénie des proches (famille, amis) que j’ai et que j’ai eu. Je suis extrêmement contente d’avoir eu tous ces gens qui ont traversé ma vie. Mais je suis encore plus contente de savoir que j’ai les épaules solides, que j’ai un cœur gros comme ça, que je suis imparfaite, qu’on m’a plusieurs fois jeté des pierres… Je suis contente parce qu’avec ses pierres, et d’autres que j’ai trouvé ça et là, je me suis construite. 

Suis-je totalement fière du résultat, non ! Mais comme je me le disais à moi-même, cette meilleure version de moi, je suis entrain d’aller la chercher, Dieu m’est témoin. 

Je termine ces mots, une fois de plus heureuse, une fois de plus avec un gros sourire sur les lèvres. La différence avec les autres fois ? 

Aujourd’hui je sais que je suis une superwoman ! Et toi aussi peut-être ?*

Hopefully Yours, 
Deb.
*superman pour ces messieurs

10.3.16

Mon testament

Non ce n’est pas glauque. Mais je ne sais pas ce qui peut m’arriver demain. Alors autant l’écrire tant que j’y pense.

SI je devais mourir prochainement, je veux qu’une chose très particulière soit faite et elle concerne ce blog. Si je venais à mourir je voudrais que ce blog vive après moi.

Malheureusement, ma très chère Kedi, c’est à toi que je laisse la lourde tâche de rassembler mes textes dans l’ordre que tu veux (chronologiquement, par thèmes, sous forme d’extraits…) et d’en faire une œuvre. Nom de l’auteur : Debora Bell Siade. Suggestion de titre : Hopeful Deb. Ou Deb, pleine d’espoir.

Nom je ne fais pas dans le bénévolat alors bien sûr je voudrais que cette œuvre soit vendue, et que tous les bénéfices de la vente de cette œuvre aillent à la descendance de ma sœur.

Voilà, c’est simple. C’est grâce à elle que je lis et que j’écris, et si jamais je devais disparaître, j’aimerais bien offrir à ses enfants autant que je peux, même si ce « autant » ne couvrira jamais ce qu’elle a fait pour moi.

Voilà. Ceci est un document très sérieux. Parce qu’en y réfléchissant bien, je n’ai rien de valeur, rien sinon mes écrits alors ce serait con ne de pas les faire perdurer après ma mort.

Mais jusqu’à preuve du contraire je suis encore vivante. Alors si jamais l’envie te vient de me remercier de ce beau geste que je fais à tes mini-toi, c’est simple. Si je me marie (ça fait quand même beaucoup de « si », j’avoue), tu peux inviter Iyanya et Banky W. à mon mariage (Locko, Magasco, Leeyo et Mr Leo, ça va de soi que tu les inviteras).

Merci de m’avoir lu,
Tu peux retourner à tes activités,
A ciao, bon dimanche.

PS : Si je ne me marie pas, mon gars et toi faites-moi même la surprise à un anniversaire (avant mes 30 ans de préférence).
PS 2 : Si jamais je meurs en ayant moi-même des enfants, bon que les bénéfices soient partagés entre tes enfants et les miens.
PS 3 : Bon j’ai quand même un petit truc dans mon PEL, que Marina en hérite  .

9.3.16

Story #10 : Un joyeux anniversaire à celui que j'ai aimé

Je suis le genre de personne qui ne sait pas aimer à moitié.
Soit je t'aime beaucoup, soit je ne t'aime pas. Le juste milieu ne me connait malheureusement pas.
Mais voilà, aujourd'hui, pour des raisons indépendantes de ma volonté, me voilà loin de toi.
Mais voilà, aujourd'hui, j'écris ces lettres en sachant très bien que de là où tu es tu ne pourras jamais les lire.

J'aimerais te dire merci pour ces cinq merveilleuses années, car je ne pouvais pas être plus heureuse. J'aimerais te dire merci de m'avoir poussé vers le haut et d'avoir fait de moi celle que je suis aujourd'hui. Sans toi j'en aurais bavé pas mal. Mais je veux également te dire merci pour tous tes coups foireux qui d'une façon ou d'une autre m'ont fait grandir. Dieu soit loué, tu ne m'as jamais trahie. Mais les blessures les plus profondes ne sont pas forcément synonymes de trahison. Je te déteste, du moins je nous déteste car ces cinq merveilleuses années auraient pu être plus que merveilleuses. Je nous déteste de nous avoir infligé tous ces mots qu'on regrettera peut-être toujours. Je nous déteste, de finalement, n'avoir jamais pris 5 minutes, juste pour se regarder dans le blanc des yeux, en silence.

Un paragraphe , je trouve ça suffisant pour parler du passé. Parler du passé, je trouve que c'est bien, très bien même, avec modération. Par contre ce dont on peut et doit abuser c'est le futur. C'est pour ça que je suis là, écrivant ces mots que tu ne liras pourtant plus jamais.

Je suis là pour te dire que quand on aime vraiment, on porte pour toujours ces êtres chers dans notre coeur, malgré nous. C'est comme cette tache indélébile qui plus jamais, jamais ne partira de ce vêtement. Avec le temps on en oubliera même que c'est une tâche, pensant que c'est là, l'état d'origine du vêtement.

Le futur que je te souhaite ?

- Plus brillant que toutes les étoiles du ciel
- Plus sonore que le premier rire d'un nouveau né
- Plus prospère que les plantations en saison de pluie
- Plus heureux que la fiancée à son mariage
- Plus surprenant que la première fois dans l'espace qu'un astronaute

Je te souhaite tout ce que Dieu a pu faire de bien, tout ce que ma plume est capable d'écrire, et surtout tout ce qu'elle ne peut pas écrire. Je te souhaite même des choses que je ne me souhaiterais pas à moi-même parce qu'à cet instant précis, j'estime avoir exactement ce dont j'ai besoin pour avoir une belle vie. Mais si ta vie peut-être plus belle encore que la mienne, je mets les genoux au sol et le met en prière.

Maintenant je peux me retourner, et avancer le coeur en paix, parce que je te l'ai écrit. Je voulais vraiment que tu le saches : tout est ok. You'll be fine. That's what I hope, but I'm sure, the future will be exactly as I'm figuring it right now.

Joyeux anniversaire Claude.

Signée, ta dernière amie dans ce monde.


PS : Dans ta prochaine vie, sois moins casse-couille, elles ne t'en aimeront que mieux.

♫ Ndando ♪ Charlotte Dipanda

6.3.16

La fille de qui ?

J’ai eu mon passage la fille de qui, et je crois qu’il y a un endroit dans le blog où j’en parle d’ailleurs. Quelque soit la situation, j’interrogeais à haute voix « la fille de qui ? ». Cette petite expression venait justifier le fait que je n’étais pas n’importe qui, que je n’allais pas rater mes études, que je n’étais pas laide ou que je n’allais pas me négliger, que j’allais faire les meilleurs choix possibles et briller, briller, briller, parce que j’étais la fille de mon père et de ma mère.

C’est drôle parce que je ne sais même pas ce qui m’a fait repenser à cette expression mais toujours est-il que je ne la dis plus du tout. Ca pourrait être simplement lié au fait que ça fait des mois et des mois que je n’ai pas parlé à mon père. Mais je sais que ça n’a rien à voir. Ce changement n’est pas dû à une évolution de relation avec mes parents, mais tout simplement à une évolution de relation avec moi-même.

Je vous ai déjà parlé de ma mère ici en long et en large (un jour je rebaptiserai ce blog « Deb raconte sa famille ») donc vous savez ce qu’elle représente pour moi. Pourtant ça fait très longtemps que j’ai arrêté, ou du moins que j’essaye de ne pas faire de choix en fonction de ce qui pourrait lui faire plaisir ou pas, de ce qui pourrait la rendre fière ou pas. Je suppose que si JE suis fière de moi et contente pour moi, elle sera également contente pour moi. Et c’est ça qui a changé : je fais maintenant tout uniquement par rapport à moi.

Du coup je n’ai plus besoin de dire à haute voix « la fille de qui ? ». Evidemment mes parents ont fait un beau travail et il est indéniable que je suis un bon mélange de l’intelligence de mon père et de la (très grande) sagesse de ma mère. Il est indéniable qu’en croisant mon reflet dans une glace au travail, je me dis que ma mère ne serait pas mécontente de ma tenue. Il est indéniable que je descends de personnes de valeur. Mais ceci reste mon Histoire, et non pas ce qui me définit.

Etre noire ou naturelle ne me définit pas. Tenir un blog et lire me définissent. Être bassa et bafia ne me définit pas. M’intéresser à l’histoire me définit. Faire du 42 ne me définit pas. Aimer les raisins secs, les galettes de maïs et les pizzas de vapiano me définit.

"DBS était une jeune nappy, bassa de sa mère, bafia de son père, qui portait du 42."

"DBS était une jeune qui tenait un blog, lisait beaucoup, s’intéressait à l’histoire et adorait les raisins secs dans ses salades, les galettes de maïs lorsqu’elle avait un creux, et les pizzas de vapiano pour la vie."

Vous voyez que la première phrase ne vous dit pas qui je suis, la deuxième si. (j’aime beaucoup ce que je viens de faire. Beaucoup beaucoup beaucoup. Attendez j’applaudis encore pour moi, c’est génial lol.)

Ce qui me définit, ce sont tous les choix que je fais, tous les jours par moi-même ! Et j’en suis extrêmement fière parce que bah tous ces choix plus ou moins intelligents ont mon approbation. Je pense que la meilleure façon d’avancer, de réussir, d’être heureux, et de se vanter (oui oui), c’est de trouver le moyen de faire des choses qui auront l’effet suivant sur nous : Aller devant une glace. Se regarder. Sourire, vraiment, parce qu’on est nous, et qu’on ne voudrait être personne d’autre à cet instant précis. D’ailleurs je souris à cet instant précis !

Quand je vous dis que ça me fait beaucoup de bien de vous écrire lol ! On appelle ça l’amouuuuur. In love, with you !


Deb

5.3.16

Ou c’est la malchance


Ou c’est quoi ! En tout cas, ça tombe bien que j’écrive cet article un 11 février, vous comprendrez vite pourquoi.

En parcourant RFI Afrique je suis tombée sur cette information selon laquelle Idriss Déby était candidat pour un cinquième mandat à la tête de la présidence tchadienne.

Et oui ma première pensée a été « c’est la malchance ou c’est quoi ? » M. Déby est à la tête du pouvoir depuis 25 ans. En fait j’ai même envie de pleurer. Voici un autre pays d’Afrique où toute une génération n’a jamais connu qu’un seul dirigeant. Qu’est-ce que ça veut dire ?

Ceux qui me connaissent un peu doivent savoir que je suis à des lieux de prendre le modèle occidental comme référence. Je ne suis pas forcément d’avis que chaque président doit faire 5 ans et laisser sa place. Je ne suis même pas d’avis qu’à partir d’un certain âge on ne doit plus faire grand-chose (Manu Dibango du haut de ses 82 ans est un bon exemple de la "vieillesse" active).

Mais je suis révoltée, outrée et déprimée. Qu’est-ce qui passe par la tête de nos dirigeants quand ils briguent encore et encore et encore un énième mandat ? Pa’a Paulo c’est mon président, déjà parce que mon père est un fonctionnaire à la retraite. Pa’a Paulo c’est aussi mon président parce que la fondation de la première dame soutient la sensibilisation à l’autisme et l’association de maman. Pa’a Paulo c’est mon président également parce que il y a quelques années il a nommé maman Sénateur Suppléant. Enfin Pa’a Paulo c’est mon président parce que de temps à autres, je trouve qu’il est un peu moins mougou que les autres présidents africains dans leurs relations avec la France.

Mais ça n’enlève rien au fait que Pa’a Paulo aurait dû step down depuis. J’aurais voulu que Pa’a Paulo soit plus que ce qu’il est, qu’il montre l’exemple, qu’il aille plus souvent à la rencontre des camerounais, qu’il se soucie vraiment du bas-peuple, qu’il fasse du Cameroun le symbole du tourisme en Afrique parce qu’on est l’Afrique en miniature. J’aurais voulu que Pa’a Paulo fasse tellement de choses et pourtant, rien !

Alors messieurs, quand partirez-vous, je me le demande ! Quand partirez-vous ? Est-ce que l’Afrique peut être autre chose que le continent des conflits armés, des dictatures déguisés, des vieux et collants présidents ? Pourtant on n’avait rien à envier à la démocratie des grecs. Que s’est-il passé ? Quand est-ce que la vie en communauté, la solidarité, la famille se sont substitués à ce goût pour le pouvoir, à cette surdité face aux paroles de la masse ? Quand est-ce qu’on a mal tourné ?

L’année dernière je disais que j’avais foi en la jeunesse camerounaise. Et j’ai toujours foi en elle. Je n’aurais de cesse de croire en mes frères et sœurs. Mais je dois bien avouer qu’on ne pourra jamais s’exprimer pleinement dans un tel contexte. Je dois reconnaître qu’on a un exécutif sourd, et que ça sera compliqué. Je dois reconnaître qu’on peut refaire le monde, et qu’en fait, on va refaire le monde, mais malheureusement, ceux qui nous mettent des bâtons dans les roues sont nos aînés.

Je finis ce texte triste et impuissante. Mais je peux vous confier quelque chose… Mon plus gros souhait à cet instant est d’avoir 10 minutes d’entretiens avec le PRC ou avec Idriss Déby. Et je commencerais mon entretien par un seul mot, une seule question : Pourquoi ?

Dieu bénisse la jeunesse africaine.

3.3.16

Le pardon

L’autre jour à la messe on a lu une parabole de Jésus sur le pardon. C’est l’histoire de cette homme qui doit une somme importante et que son créditeur et maître voulait vendre comme esclave afin de récupérer son argent. Mais notre homme se jeta à terre. Son maître eut pitié et revint sur sa décision. Cependant notre homme, en sortant de son maître rencontra quelqu’un qui ne lui devait même pas le millionième de ce qu’il devait lui-même à son maître et lui demanda son argent. Quand celui-ci aussi lui demanda la miséricorde parce qu’il n’avait pas cet argent, notre homme ne voulut rien entendre et le fit mettre en prison… Pour la fin de l’histoire, allez lire la bible (Matthieu 18 : 23-35).

Vous voyez un peu l’ironie de la situation. On a pitié de toi, mais toi tu ne veux pas avoir pitié de ton prochain ! Qui est parfait ? Qui peut prétendre être mieux qu’un autre ? D’ailleurs je crois que c’est aujourd’hui que je lisais l’importance des commandements, même du plus petit. N’allez pas dire que vous, vous ne volez pas, donc que vous êtes mieux qu’untel qui vole. Non. Péché = péché donc partant de là, il vaut mieux pardonner autant que possible, car on aimerait également qu’on nous pardonne tout ce qu’on fait de mal.

Pendant son homélie le prêtre nous a d’ailleurs demandé si on a vraiment pardonné à tous ceux qui nous avaient fait du tort. Et là, la réponse s’est imposée comme une évidence : je n’avais pas pardonné à plusieurs (beaucoup trop de) personnes. Pourtant avec la nouvelle année j’ai pris des résolutions, pourtant j’essaye de me remettre en question, pourtant depuis le début de l’année je suis la version la plus clean qu’il ait jamais été de moi-même ! Malgré tout ça, l’évidence était là, il y a des personnes à qui j’en voulais, pour des choses plus ou moins importantes. Cependant, à la fin de la journée, on se rend compte que rien n’a vraiment d’importance, je vous assure. On prend les choses beaucoup, beaucoup trop à cœur.

Est-ce à dire qu’on ne doit plus se sentir blessé ? Est-ce à dire qu’on ne doit plus être énervé ? Est-ce à dire qu’on ne doit plus taper du poing sur la table ? Non, ce n’est pas ce que je dis. Ce que je dis c’est que l’absence de pardon c’est un peu comme une mauvaise herbe qui viendrait pourrir toute notre belle récolte, sans même qu’on ne s’en aperçoive. Ne pas pardonner c’est aussi comme si on avançait dans une voiture, avec le pied sur la pédale de frein : c’est pour aller où ?

Passer son temps à ruminer, à en vouloir, à piquer des aiguilles dans des poupées vaudou, à aller à son cours de body combat en visualisant très clairement la tête de CET adversaire, à quoi ça rime ? Vous pouvez me le dire ? « Oui un tel m’a parlé comme si j’étais le chien », « Oui l’autre a fait comme si je n’existais pas », « Oui lui, il est allé raconter n’importe quoi sur moi ». Ok. D’accord. Et ensuite ?

Bref c’est mon côté contrôleur de gestion qui parle : TIME IS MONEY so, let’s MOVE ON. Vous vous sentirez mieux, en paix avec vous-mêmes, avec les autres, parce qu’au fond, peut-être sommes nous pires que ceux que nous pointons du doigt.

Alors lecteur, as-tu pardonné ? Si non, penses-y .


Hopefully Yours,
Deb