30.4.16

Ma fête idéale

Ma fête idéale c'est comme dans u n clip de Sean Paul à l'ancienne.

Ma fête idéale c'est un grand espace, avec assez peu de mobilier, des boissons (surtout de l'eau, vous comprendrez pourquoi) et de l'excellente sono.

Ma fête idéale n'a pas de buffet (c'est chiant), ni de serveurs (eux aussi doivent profiter), mais des plateaux ça et là où les gens piochent ce qu'ils veulent quand ils veulent et que je cours recharger entre deux chansons.

Ma fête idéale ce sont des personnes qui ne se prennent pas la tête et qui ont compris qu'ils sont là pour s'amuser mais plus que tout pour danser !

Ma fête idéale ne dit pas "tenue correcte exigée" et ne demande à personne d'être sur son 31. Ma fête idéale ne demande pas de venir en couple, ou de venir chercher l'âme soeur (quoiqu'on ne sait jamais je suppose).

Ma fête idéale demande de laisser les préjugés, les hontes, les peurs à la maison, et de sortir les vêtements qu'on aime le plus, et les chaussures dans lesquelles ont est le plus à l'aise pour danser des heures, des heures, et des heures sans s'arrêter.

Parce qu'à ma fête idéale, le DJ ne saura pas c'est quoi la signification du mot "STOP", encore moins "PAUSE".

Est-ce que vous êtes invités à ma fête idéale ? Bien sûr que oui, le temps que les choses passent de mon cerveau au réel, et je reviens vers vous.

Des bisous.

PS : Tout ceci demeurera imagination. On n'est pas dans un clip de Sean Paul...Ou pas.

18.4.16

83 kilos


83 kilos, et plus encore, ça me rappelle mes premières années sur le territoire français. J’avais grossi de partout, et je n’ai jamais pu effacer cette période de mon corps (l’ai-je seulement vraiment voulu ?).

Et puis après j’ai trouvé une certaine constance. Mon poids oscillait entre 70 et 75 kilos, selon mon humeur/régime alimentaire du moment. (j’ai dit « régime alimentaire », pas « régime »).

Et puis hier, j’ai couru 5 kilomètres. J’avais un dossard, de belles chaussures de course et une détermination de feu pour ma première vraie course. Pour prendre part à cette course il fallait fournir un certificat du médecin, médecin chez qui je me suis rendue samedi.

Et là, elle m’a annoncé que je pesais 83 kilos. Le choc. Le choc parce que je n’ai jamais fait autant de sport dans ma vie que durant ces quatre derniers mois. Je ne me suis jamais autant occupée de moi, autant motivée que durant ces derniers mois. Et pourtant ce chiffre était là, comme pour me narguer, comme pour me dire que je mentais, et pire que je me mentais à moi-même.

Oui j’ai été choquée. Pendant moins d’une minute. Parce que j’ai repensé aussi à tous les bons plats que j’ai mangé ces derniers mois. La gourmande que je suis est fière de ne pas avoir à se priver, mais encore plus fière, de toute la sueur que j’ai laissé sur le parquet de Neoness, sur la route au Jardin d’acclimatation, dans ce charmant chemin quelque part entre Nanterre et à la Défense.

Certains diraient que j’ai pris de la masse musculaire. Mais ce n’était pas le but lol. Je voulais juste avoir une allure encore plus jolie (et encore je devrais définir ce que j’entends par joli), et avoir un joli ventre. Maintenant, je sais que je veux juste être bien.

Ces 83 kilos, nue, devant mon miroir, je vous assure, je ne les vois pas. Mes joues et mes cuisses les cachent tellement bien en même temps. Je ne me sens pas à l’étroit dans mes vêtements, je ne me sens pas pointée du doigt, je ne me sens pas moins belle, et je ne me suis jamais autant aimée de toute façon.

Il importe cependant de tirer des leçons, leçons que j’avais commencées à tirer en me rendant compte qu’une chose était sure, que je n’avais pas maigri. Il y a quand même une certaine marge, entre sauter sur tout ce qu’on voit, et se priver. Je vais essayer de ne pas céder à tous les appels des desserts du restaurant d’entreprise. Par ailleurs, je sais que le crous à Dauphine est surement le plus pauvre qualitativement parlant que j’ai eu à tester dans ma vie estudiantine, mais je dois essayer de ne pas me rabattre que sur les pizza et les burgers (mais Dieu que ces burgers maison sont bons) !

L’autre leçon, est que je pourrais m’offrir le luxe de pratiquer des activités sportives qui me font plaisir, et rien que ça, quand j’aurai réussi à lisser/tonifier/etc ce qui a à l’être. Plus de cardio, et de rigueur donc.

83 kilos, ce n’est qu’un chiffre. Plus proche de 100 que de 60, mais ça demeure un chiffre. Pourquoi est-ce que nous les femmes on rechigne autant à donner notre poids ? Parce que ce n’est pas forcément très glamour, parce que ça ne regarde que nous, et parce que peut-être quelque part, on a honte de nous-mêmes ! On a tendance à accuser la société de tous nos maux, à se déclarer féministe et à se battre contre telle et telle cause, alors que des fois, notre pire ennemie, ce n’est que nous.

Je n’irai quand même pas jusqu’à conclure mon article en disant « 83 kilos et fière !!! » .
Je dirais juste « ok 83 kilos,voyons ce qu’on va faire de vous ».

HD

PS 1 : Mon IMC --> surpoids. Donc je suis « curvy » ?
PS 2 : La généraliste a quand même dit que sa balance était peut-être déréglée.
PS 3 : J’avais un pull, un pantalon et des chaussures quand elle a pris le poids non ? :’(