27.9.16

BYA in ze place !

A venue de star, accueil de star.

Bienvenuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuue !

Ah Ah Ngo B. Petite Nyango. On va donc faire comment pour que le bonheur que tu viens de distrbuer pêle-mêle à toute ta famille s'estompe ? Non en fait on ne veut vraiment pas que ça arrive n'est-ce pas ?

J'aurais bien fait une longue tirade sur tes parents, mais il me manque la moitié du contenu. La seule chose dont je suis sûre c'est que tu as choisi un couple de parents plus qu'intéressant. Tu as choisi un couple qui pourra te parler de l'univers le plus féroce et destructeur de ce dernier siècle à savoir la finance (de marché). Tu as choisi un couple de deux personnes qui ont la tête dure (bonne chance). Tu as choisi un couple cultivé, sportif, dans l'ère du temps (ralala la flatterie est un art). Mais enfin, tout ça pour remplir un paragraphe où je voulais surtout dire ceci : Tu as choisi un couple qui pourra te parler d'amour. Je ne parle pas de l'amour bas-de-gamme là qui empêchent les gens de réfléchir et de respirer correctement. Je ne parle pas de l'amour qui voit bien à court terme et devient aveugle quand il s'agit du long terme. Je parle d'un amour qui permet à deux personnes de grandir. Je parle d'un amour qui permet à deux personnes de s'éloigner et de murir. Je parle d'un amour qui permet à deux personnes de se retrouver. Parce que je te parle d'un amour de fond, non de vitesse (t'as vu les références runningstiques de Tata ?).

25.9.16

Et puis j'ai vu la canette de Fanta

Parce qu'il n y a rien qu'un bon fou rire ne puisse vaincre.
Parce qu'il n y a rien qu'un bon plat ne puisse résoudre.
Parce que le glucose, toujours, aidera.

Allongée dans ce lit, la réflexion, ou plutôt le constat du jour est clair : je suis seule.
Je vous dirais que c'est plus ou moins le cas depuis un peu plus de 6 ans maintenant.
La constante demeure. Le problème avec le temps c'est qu'il fixe, plus qu'il ne défixe les choses.
Le problème avec le temps aussi, c'est que les gens font leur vie.
Mais le pire avec le temps, c'est qu'on prend conscience de tout ce que je viens d'écrire.

22.9.16

The biggest work

The biggest work is to love you for what you are,
And to never ever try to be what you aren’t
We are all here on purpose, and may we know it or not, we all have things to accomplish
Don’t try too hard, if you’re just you, everything will come along
Never ever be afraid to lose anybody, be eternally proud to have known them !
Be thankful for those things you had, many people didn’t have

You can’t imagine how much people want to be you, want to have what you have
You can’t imagine how many people look UP at you, for good or bad reasons
You can’t imagine how many people want you to SUCCEED SO BADLY

The key of all this, is to have faith, and to work for what you deserve !
Because for sure, y’all deserve something !
Y’all deserve success, love, happiness, good friends, real love, endless family !

Don’t think it will be easy, don’t think it’s obvious it will work !
Just spread as much as good vibes as you can
And the most important thing ? Never forget to love you deeply. Be your pom-pom
Yes, you must look at you, with stars in the eyes !

I loved, I love, I’ll love you so much more than these words can tell !
I just want you to know I’m glad you were in my life, I’m glad you’re in my life, I’m glad you’ll be in my life

And last but not least, my dear Debora, I’m so, so so in love with you, now and forever.


HD

20.9.16

Un billet nommé identité


Ewonbè de Dora Decca commence et j’ai une seule pensée…

Ma mère m’a fait grandir dans un beau pays.

Si jamais elle avait choisi de nous élever ailleurs, auprès de personnes d’autres couleurs, je me serais surement demandée « pourquoi ? »

Mais je n’ai pas à me poser cette question. J’ai vécu 16 longues et belles années dans le pays de Manu Dibango, de la famille Decca, de Petit Pays.

J’ai lu un article qui disait que la vingtaine c’était la période de la vie pendant laquelle on apprenait à savoir qui on est. De l’importance de l’identité…

6 ans après mon arrivée en terre gauloise, je sais que je suis camerounaise. Je suis fière d’être camerounaise de cœur et de papier. Je suis fière d’avoir grandi là-bas et j’espère que durant les derniers jours de ma vie, j’y serai.

Mais si j’étais née ailleurs, si j’avais grandi ailleurs ?

16.9.16

Le gémeau est là

Il y a quelques mois la nouvelle est tombée. J'ai donc écrit ceci. Je comptais l'offrir à ma soeur dans le cadre de son daily blogging challenge (lacasedanna.com), mais finalement son esprit hautement créatif n'en a jamais eu besoin so here we are... Moi écrivant à la dernière recrue de mon coeur.

Selon André Barbault, le natif des gémeaux « joue sa vie ou vit son jeu » .

Ca prédit des choses intéressantes pour l’avenir tout ça

J’en connais une qui a commencé un daily blogging challenge, bah moi, sache-que je pourrais faire un article sur/pour/de toi tous les jours bénis à venir.

Je comprends enfin, quand on disait que ces auteurs avaient des muses qui les inspiraient. Comment manquer d’inspiration avec une telle muse ? Les merveilles de la vie eh ! Mais soyons clairs. Mon niveau d’amour et mon niveau de fanatisme va de pair avec mon niveau d’insultes donc malheureusement je ne serai jamais la personne la plus gentille de la terre, mais je vise une 3ème place de la personne la plus aimante. Et si jamais j’échoue, si jamais encore plus de personnes t’aiment comme je t’aime, ce n’est pas grave, parce que moi mon amour est hors compétition.

Si jamais les réseaux, les gens, l’actualité me font de plus en plus mal, c’est parce que je me dis que c’est dans ça que tu es venue, et que malgré toute ma bonne volonté, je ne pourrais rien faire contre les chagrins et les désillusions qui t’attendent.

Je veux que tu saches que l’autre n’est pas celui qu’il dit être. Je veux que tu te fies uniquement à toi. Je ne sais pas si je suis un exemple, parce que je pars du principe que les gens sont bons et gentils, mais fais de ton mieux, et n’hésite pas à les aimer, simplement. N’hésite pas à donner, ton Dieu là haut te le rendra. N’hésite pas à revêtir la tenue des esclaves, car le travail rythme cette vie. Mais n’oublie jamais, de revêtir ensuite ta tenue de reine, parce que tu es ma reine, tu es notre reine à nous toutes, tu es la première de tous tes futurs frères et cousins, et que tu es là pour nous irradier de ton charme et de ta grâce.

Parce que bien sûr tu auras du charme. Parce que bien sûr tu auras de la grâce. Bien sûr tu seras maligne. Bien sûr tu seras attentive. Bien sûr tu seras tous les adjectifs qu’il y a dans le dictionnaire, d’une façon ou d’une autre, et bien sûr, malgré tout ça, on t’aimera quand même.

Mais je dois t’avouer que même si ma sœur est ma sœur, tu es toi, et que je prie le Seigneur pour que jamais tu ne fasses quoique ce soit pour ELLE., ou pour LUI. Je prie pour que tu suives TA trace, que tu lui permettes de t’aider, que tu tendes l’oreille pour l’écouter, mais que toujours tu fasses les choses pour toi. Moi je ferai ce que j’ai toujours fait par rapport à elle, et qui en fait ne te regarde pas, mais en plus je ferai en sorte que des fois, elle prenne le recul nécessaire et n’attache pas tes ailes. De toi à moi, je doute qu’elle le fera, mais comme disent tes frères (ma chèèèèèèèèèèèèèèèèèèère, je te parlerai des camerounais dans un livre), « on ne connait pas le caillou qui tue l’oiseau ».

Je vais m’arrêter ici, et oui je ne fais pas de conclusion, parce que je te dis bye, for now.

PS : Au fait, bienvenue hein ! Attache seulement la ceinture et puis bon… Accroche-toi

PS 2 : Oui ta tata est bloggeuse, la classe non ? Ne mens pas !

15.9.16

It’s not just about the president

Il y a quelques jours j’avais fait une série de tweets où j’expliquais pourquoi en ce qui concerne la politique camerounaise et moi, j’appliquerai une seule chose : l’abstinence.

J’ai enchaîné sur le fait que finalement les politiques étaient les derniers de nos problèmes parce que le premier problème était nous.

J’ai donné l’exemple de ces jeunes dans mon quartier qui avaient jeté leurs ordures au sol alors que les bacs poubelle étaient juste là, devant leurs yeux. Rien pour moi ne justifiait un tel acte parce que les bacs étaient accessibles, le plus grand gars avait la taille requise pour l’atteindre, et c’est un quartier résidentiel ou à priori, les gens reçoivent une éducation (scolaire) plus au moins correcte : on ne peut pas dire qu’ils vivent dans un endroit où ils sont habitués à voir de la saleté par terre. Pour moi de conclure donc « est-ce que c’est Paul Biya qui va venir ramasser les ordures au sol ? »

11.9.16

Charlotte Dipanda s'est surprise à L'Olympia

Nous voici donc de retour de l'Olympia, où la talentueuse Charlotte Dipanda s'était installée, le temps d'une soirée.

Charlotte Dipanda pour les plus "jeunes" c'est Ndolo Bukate, pour les plus vieux, c'est Jeannot Hens. Pourtant les débuts de notre Charlotte, ça ne remonte pas à si longtemps que ça, à peine une quinzaine d'années, elle avait alors 16 ans (aux âmes bien nées la valeur n'attend pas le nombre d'années dit-on).

Et comme elle le dit elle-même, tout au long de son parcours, avec ces hauts et ces bas, elle était alors LOIN d'imaginer qu'elle serait sur la scène de la mythique salle de l'Olympia.

Alors le show a commencé avec Malaika Lokua (fille d'un certain Lokua Kanza), qui a tout de suite donné le ton avec sa jolie voix. Mais l'immense découverte pour moi allait suivre, il s'agit de Sanzy Viany. Sanzy Viany, je la connaissais déjà, et je savais que c'était une perle. Mais ce soir elle a été époustouflante ! Des cris qu'on dirait tout droit sortis de notre belle forêt équatoriale, des pas de danse à faire rougir n'importe qui, cette présence scénique, cette tenue d'un jaune flamboyant et ce talent musical ! Elle s'est comportée en véritable patronne sur cette scène, nous laissant bouche bée, et tout simplement heureux. Bien sûr Sanzy Viany ça s'écoute, mais au-delà de tout, ça se vit.