30.10.16

J'ai perdu ces années

A cause d'eux

Les premiers regards de ces messieurs m'ont fait me regarder encore plus dans la glace.
Parce qu'à cause de vous, j'ai pensé qu'amitié fille-garçon était innocemment possible.
Parce que vous faisiez partie intégrante de mon support system.
Et pourtant aujourd'hui aucun de vous ne sait ce que je souffre, ce que j'endure.
J'ai cru vos étreintes éternelles, votre façon de me défendre infaillible.
A cause d'eux je me suis permise d'être faible.

A cause d'elles

Mes soeurs, plus que de sang.
Vous étiez la famille étendue que je n'avais pas parce que mes cousins étaient loin.
Vous étiez les meilleures amies que je voyais dans toutes mes séries disney.
Vous me faisiez me sentir bien.
Pourtant trop de fois ça ne reposait sur pratiquement rien.
Pourtant trop de fois je me sentais... Des mots que je n'ose poser ici.
A cause d'elles, je me suis sentie (pas) importante.

28.10.16

Story #11 : La belle et sa famille

Il état une fois une belle.

C'était vraiment une belle femme que j'ai eu l'opportunité de rencontrer.

La belle avait quand même un caractère fort, ça se voyait à ses prises de positions. La belle ne se prenait quand même pas pour 5 francs (il y avait de quoi). La belle avait une assez large audience. Et pourtant je ne sais pas pourquoi, ce que moi je pouvais dire pouvait intéresser la belle. Ce sont mes pieds à moi qui ne touchaient plus le sol.

La belle fait partie de ces rares personnes qui se sont permises d'avoir leur mot à dire sur une histoire dont elle n'était pas protagoniste, parce qu'il me semble que c'était plus fort qu'elle. Et au-delà du commentaire, je n'oublierai jamais le geste qui était signe d'intérêt (et/ou de ma trop grande dérive). La belle avait un coeur. Mais la belle, à cause de ça, a fait partie de ces gens qui me faisaient peur, qui me faisaient contrôler mes faits et gestes de peur de passer pour bête/naïve/etc. Je voulais aussi susciter respect et admiration.

Un jour j'ai compris que le problème ce n'était pas la belle ou les autres, que c'était moi, et que chacun pouvait et devait assumer ses propos sans essayer de plaire à quique ce soit. Par ailleurs j'ai découvert que la belle était aussi sensible. Rarement, très rarement, elle laissait son coeur écrire, même si elle s'était cachée derrière l'anonymat. Et je me suis dit que derrière les grands sourires et les glitters, la belle, comme moi, avait son lot de bobos.

La belle est une fonceuse, une travailleuse, du genre qui ne dort jamais. Et de nombreuses fois je me suis surprise à me dire "oh, elle aimerait beaucoup ma province. Flâner, ne rien faire, ça lui irait si bien." Mais ce sont ses choix. Elle a des envies de grandir, de réussir et des envies d'ailleurs. Alors forcément toutes ses envies ne peuvent pas se permettre 8 heures de sommeil par jour surtout lorsqu'on est une touche-à-tout.

Et récemment encore, j'ai découvert la belle. La belle m'a permis d'être là où il fallait, quand il fallait à un moment très particulier. Si ce n'était pour elle, j'aurais été dans mon lit, détournant le visage de ce qui se passait. Mais j'ai été là-bas. Non contente d'avoir eu cet impact minime, la belle a pris le taureau par les cornes, engageant sa personne pour aider le plus possible, le plus grand nombre de personnes. Je me suis dit que lorsqu'elle ne dormait pas, ce n'était pas que pour chercher le billet violet, mais aussi (et peut-être surtout) parce qu'elle avait du coeur. Et c'est peut-être génétique.

La personne qui avait voulu rassembler le plus de personnes possibles, c'est l'oncle de la belle. L'oncle de la belle, est un rêveur en son genre. Pourquoi ? Parce qu'il croit en la force du réseau. Parce qu'il se bat pour qu'il y ait un réseau. Parce que non pas comme ceux qui ont des convictions et n'en font rien, l'oncle de la belle a des convictions et va au front. Il se fait le porte-parole du plus grand nombre et partout où il passe, il touche au collectif. En fait c'est la définition du leader. Il ne va pas monter le premier dans le bus pour avoir la meilleure place, non, il va attendre à la porte du bus, le temps qu'il faut, que tout le monde arrive, avant de prendre sa place. Que ce soit dans le domaine professionnel, pour sa terre de naissance, pour sa terre d'adoption ou tout simplement pour ses frères, il veut fédérer. Etant issue d'une communauté de personnes qui ne se serrent pas les coudes, j'ai été profondément inspirée par l'oncle de la belle.

Et puis j'ai rencontré le cousin de la belle. Le cousin de la belle, finalement, c'était la cerise sur le gâteau. Le cousin de la belle est la définition même de la jeunesse dynamique qui en veut. Parce que le cousin de la belle, je sais que je pourrais l'écouter parler des heures et des heures durant de tout ce qu'il peut faire, de tout ce qu'on peut faire pour la communauté. Mais ce qui m'a le plus marqué, c'est le cousin de la belle, qui était entrain de parler de terrains de basket-ball pour la communauté, avec une pluie d'étoiles dans les yeux. Quand je dis "pluies d'étoiles", je pèse mes mots. Il était comme transcendé par cette idée. Je ne pourrais répéter mot pour mot ce qu'il a dit mais pour faire simple, avec lui tout est possible. Parce que d'après lui on ne doit pas regarder les échecs, mais uniquement tout ce qu'on peut faire, et le positif qu'on ressort de chaque chose.

J'aurais beau lui avoir consacré un article, mais la belle je ne la connais que très peu. Mais si je la surnomme la belle, ce n'est pas à cause de son physique, mais de toute la beauté intérieure que ce dernier cache.

D.

27.10.16

Archives : Le kongossa

Mots écrits en 2012, quand je me faisais encore appeller Plume Bleue...

« la fille de Dorothée ! Ouiii celle qui est un peu grosse ! Je ne te dis pas ! Il fallait la voir hier ! Bras dessus dessous avec le banquier ! Siiii ma copine tu le connais ! Le banquier dont le nom était sorti dans les journaux ! Maaama le gars là a l’argent !!! Ca pousse seulement chez lui ! N’est-ce pas sa femme était morte récemment là ?! Il l’a vendu dans la secte. L’argent SALE ! En tout cas, Dorothée a déjà perdu sa fille hein, vraiment ! En tout cas, vivons seulement ».

La commère que je présente ici, est ce qu’on appelle chez moi, au Cameroun, une « kongosseuse » ! Je ne sais pas si ce terme est utilisé dans d’autres pays africains, mais il sûr et certain que le kongossa est un sport continental ! Ne pas pratiquer ce sport, ça reviendrait à ne pas avoir de vie !

On parle de la cousine germaine qui est à l’étranger, du voisin qui ne rentre jamais chez lui, bref toute âme qui vive est un sujet de conversation ! Et ça discute, et ça parle des autres, ça raconte la vie des autres, ça fait des commentaires sur ces gens qu’on connait ou pas, ça propage des informations plus ou moins véridiques !

Aussi bien les hommes que les femmes, les riches que les pauvres, TOUT LE MONDE kongosse, et, c’est un vrai fléau ! Parce que ça gâche des opportunités, ça détruit des couples, ça salit des réputations, bref ça ruine les vies.

Et puis récemment, je me suis dit qu’il y avait peut-être une hypothèse qu’on pouvait soulever pour expliquer ce phénomène néfaste ! Et pour trouver la dite hypothèse, il suffit de se pencher dans l’essence même des traditions africaines, tout en remontant un peu le temps… Mais pas trop loin. Arrêtons-nous juste à l’époque des griots ! Les griots, ces espèces de « druides » (Panoramix =P), d’érudits, qui transmettent le savoir, l’histoire de passé… oralement ! Le propre de l’Afrique, c’est la tradition orale qui a dominé pendant des siècles et des siècles, le bouche à oreille. Le « Olivier et Lydia vont se séparer, ils ne s’aiment plus », deviendra à la fin d’une chaine « Olivier a mis Lydia dehors parce qu’elle n’accouche pas ». Et puis aussi, l’esprit de groupe y est pour quelque chose. Ça part des rassemblements sous l’arbre au village, avec des bidons de vin blanc pour ces messieurs, autour du mortier pour ces dames… Que faisait-on alors ? On parlait de ce que l’on avait entendu dans la case de l’autre, des merveilles que l’autre avait rapporté de la ville, etc. Depuis toujours les gens se sont toujours intéressés à ce qui se passait ailleurs que chez eux. Les africains sont de véritables chirurgiens de vie…

Alors quand on parle du kongossa aujourd’hui, c’est un fait tellement, mais TELLEMENT ancré dans les mœurs que je me demande s’il existe un moyen de faire changer les choses…

Peut-être faudrait-il les uns les autres se sensibiliser… Quitte à parler des gens, ne parler que de ce qu’on sait ?! Et arrêter d’émettre des hypothèses qui seront relayées après et prises comme vérités véridiques….

Mon Afrique je t’aime, mais nous tes enfants, vraiment…. On ndem !


Plume Bleue !

23.10.16

#NdoleRadio Un vieux bébé de 2 ans

Un certain jour d'octobre, j'ai reçu un sms me demandant de me connecter via un lien là, pour écouter une émission là. C'était le début pour moi.

Pour celui que j'appelle (de force) mon grand-frère, le four avait été allumé depuis quelque temps déjà. Il avait mis toute son énergie, tout son talent (et Dieu sait combien il est grand), et toute sa passion dans ce projet. Oh bien sûr il n'était pas seul (est-ce que c'est facile ? ), mais c'est son bébé.

Ndolè Radio, La radio ndolè.

Le concept est bête et simple, et pourtant, personne ne l'avait fait. Il s'agissait de créer un espace où la musique camerounaise serait reine. 24h/24, Ndolè radio joue, diffusant le meilleur de la musique urbaine camerounaise ainsi que des pépites de tous les autres genres actuels et passés. Mais le génie, le luxe que s'est offert la radio, était de proposer des émissions live durant lesquels les DJs divertissent les auditeurs, interagissant avec eux via les réseaux et même de vive voix (sponsored by Skype). Très vite, il ne s'agissait pas juste de musique. On a eu deux belles émissions de débats (pour satisfaire tous les publics).

Le grand bébé là voulait montrer qu'il marchait déjà non ? Ok.

Et pourtant, pour avoir vu un tout petit peu ce qui se passe dans les coulisses, je peux le dire, tout ne s'est pas toujours passé comme prévu. Tout n'a pas toujours été que talent (ou pas) et amour de la musique camerounaise. C'est un vrai projet, avec de vraies personnes, du vrai temps consacré, de vrais auditeurs (toujours plus pointilleux), des vrais chiffres (audimat, frais de gestion...), de vraies tensions, des vrais moments d'épuisement (quand le corps te ndem hein ? Eh ah ! )

Et pourtant, et c'est une chose que je saluerai toujours, à une ou deux exceptions près (Internet a vu anyway), les "vrais gens" dont je parle ont toujours su faire preuve de respect (entre eux et envers les auditeurs), et surtout de tact. Quand on connaît un peu l'environnement virtuel camerounais, on comprend ce dont je veux parler. Et pourtant vous ne verrez pas le nom de la radio mêlé à quoique ce soit de sombre et d'obscur. Parce que le travail bien fait (et rien que ça), apparemment, c'est leur marque de fabrique.

C'est pour ça que l'année dernière j'étais aussi fière, et j'avais autant envie de marquer le coup quand l'anniversaire approchait ! Je voulais surprendre deux des hommes que j'estimais le plus alors. Parce qu'oui à un moment c'est devenu quelque chose de personnel. A un moment je m'étais érigée en fan numéro 1 de la radio. Parce que j'adorais ce qu'ils faisaient et que je trouvais qu'on avait exactement besoin de ça. Je trouvais que la radio n'envoyait que de bonnes ondes, et qu'on en avait cruellement besoin. Juste ça. La musique, un DJ qui met à l'aise, et le #NdoleRadio était suffisant pour passer une très très bonne soirée. En mon nom et au nom de tous les fans, je voulais dire merci et joyeux anniversaire et je crois que ça a marché.

Depuis, je ne suis malheureusement plus la mieux placée pour parler de ce qui se passe sur la radio. Depuis je ne suis malheureusement plus la personne qui va remplir la TL de ses abonnés avec le #NdoleRadio . Et pourtant, je suis toujours la personne assise là, devant son écran, espérant que le big sourira en lisant ces quelques lignes.

Ndole Radio n'est plus un enfant. A 2 ans c'est déjà un vieux bébé. Et vous savez à quoi on reconnaît les gens qui percent ? Au fait que des gens veulent leur ressembler. C'est chose faite, en 2016, Ndole Radio n'est plus la seule webradio consacrée à la musique camerounaise et tant mieux ! Parce que, c'est le Cameroun qui gagne.

Cet article n'a pas fait le tour. Je ne vous ai pas parlé du site Ndole Radio. Je ne vous ai pas parlé de l'application Ndole Radio. Je n'ai même pas dit que le grand dont je parle depuis c'est le seul et unique EL DIABLO DJ. Je n'ai pas non plus dit qu'un tas d'artistes (et pas n'importe lesquels) supportent la radio. Je ne vous ai pas dit qu'ils ont quand même eu des invités d'une certaine stature. Je ne vous dis pas qu'une belle et talentueuse anglo nous avait même apporté de belles tasses de thé. Non je ne peux pas tout dire.

Mais si je veux dire une chose avant de terminer, c'est qu'importe où Ndole Radio est aujourd'hui, je peux faire un pari avec vous. Le meilleur de la musique camerounaise est encore, et toujours à venir, sur Ndole Radio. Comme on dit souvent, qui vivra verra.

Bon anniversaire Ndole Radio.

Par, ta fan n°1,

Mbombo Debora Sans H.

PS : La personne qui m'appelle comme ça en route on bagarre. Voilà.
PS 2 : Une des surprises de l'année dernière ci-dessous, pour les curieux !


21.10.16

J'ai mal à mon 237 - Vendredi noir

A l'heure où je parle, j'ai un billet prévu pour parler de la magnifique journée que j'ai passé dans le Nyong-Et-Kelle il y a quelques mois, mais à partir d'aujourd'hui, ce département évoquera surtout des souvenirs tristes à de nombreuses personnes...

Comme un mauvais film

L'axe-lourd Douala-Yaoundé coupé, les images font froid dans le dos. C'est presque un miracle que le bilan ne fasse pas écho de nombreux morts. Douala, Yaoundé, les plus importantes villes du territoire ne sont plus reliées. Ou si. Des détours existent. Le train existe. L'avion existe.

L'occasion de faire un détour par les villages bassa du Nyong-Et-Kelle. Et pourtant je repense au gigantesque bourbier qui a failli me coûter un mariage (en tant que cousine et fille d'honneur de la mariée, eh Dieu) à la sortie d'Eseka, en allant vers Douala. Instinctivement je me dis que prendre le train est peut-être plus sage.

Parce que ce sont quand même les trains de Pa'a Bolloré. Parce qu'ils ont fait les choses bien, ils ont augmenté leur capacité afin de pouvoir transporter plus de passagers. Finalement, ce n'est pas une fatalité. Et comme le souligne @ngimbis, l'axe Douala-Yaoundé, au-delà du transport de personnes est important pour le transport des marchandises dans la sous-région, la situation ne va donc pas s'éterniser.

Et quand on croit avoir vu le pire, ce n'est que le début. Les esprits ont peut-être trop joué avec le feu (no joke/lie, you don't want to have anyhing to do with an angry (dead) bassa), mais ce qui s'est passé plus tard dans la journée, prévisible pour certains, est juste la chose qu'on ne voulait absolument pas voir. Un déraillement.

Que dire finalement...

On pourra toujours essayer de traiter l'information avec humour comme on sait si bien le faire, mais c'est grave. Une route barrée, ok, on peut l'entendre. Le moyen de substitution n°1 qui se transforme en corbillard, par contre, ça fait beaucoup. Ca fait beaucoup à digérer, ça fait beaucoup à comprendre. Ce sont les choses qui arrivent, mais qu'il y'a-t-il de mal à essayer de vaquer à ses occupations d'une façon ou d'une autre ?

J'entends d'ici les cris et les larmes. Je vois d'ici les poings, fermement, se fermer. Je la sens, cette colère pour l'instant silencieuse monter. Que titrera Cameroon Tribune lundi ? Qu'osera dire Son Excellence M. Biya'a Bi Mvondo lui, si loin de tout ? Vous voyez, moi aussi je veux le pointer du doigt. Parce que la fatalité c'est moche, et qu'on a besoin de comprendre, on a besoin de coupables.

Parce qu'on en a marre que le Cameroun soit derrière. On en a marre que de telles absurdités se produisent. On veut savoir à quoi sert l'argent versé au péage. On veut savoir que font ces grands ingénieurs des pont et chaussées. On veut savoir si Bolloré nous a refilé/laissé la sous-merde des trains. On veut savoir pourquoi Camair-Co nous fait autant honte, pourquoi la Camrail a déraillé et pourquoi nos routes sont aussi... aussi... aussi !

Ça devait arriver ! Ça devait arriver. On savait tous qu'on avait un problème de transports. Les récents travaux de l'axe-lourd, le pompeux nom "intercity", la récente décision de Camair-Co de se concentrer sur les vols nationaux, c'était le nappage et la cerise sur un gâteau périmé.

POURQUOI TOUJOURS NOUS ?

On dit souvent qu'on a de la chance d'être camerounais mais au moment où je m'apprête à mettre un point final à cet article, je suis profondément triste et ai grandement mal à mon 237.

Que le ciel prenne pitié.

D.

20.10.16

Des tout petits changements

Pour donner des nouvelles.

J'ai des articles programmés mais qui ne parleront pas forcément de moi alors me revoici. D'ailleurs je me rends compte que je ne fais même plus l'effort de chercher des thèmes, je parle de moi, et puis c'est tout.

6.10.16

Sur un coup de tête

J'ai refait la même chose, sur un coup de tête.
Ca va devenir une habitude chez moi, lol.
Deux fois dans la même année quand même, je bats des records.

Plus sérieusement, je ne bloggue pas là, je raconte ma vie.
Il ne s'y passe rien de plus ou moins intéressant que d'habitude.
On est toujours là, au quartier, et on fait de notre mieux pour arriver "là-bas".

C'est fou comment écrire me fait du bien.
A ceux qui ont mis des livres et des crayons dans mes mains, MERCI.
Même quand je déconnecte tout, j'ai toujours ce jardin qui est le blog.

C'est une chance, c'est ma chance. En plus vu que j'ai quitté Touitteur, le flux ne sera pas envoyé.
Donc allez, ce billet ne sera pas vu 10 fois.
C'est réjouissant et en même temps je me demande si la folie me guette.

Manger n'est plus mon plaisir favori.
J'adore transpirer.
Le vide et le silence me rendent heureuse.

5.10.16

Lettre à une grande amie

J'hésitais entre grande soeur et amie, avec un gros penchant pour grande soeur, donc j'ai mixé.

Aujourd'hui j'écris cette lettre à une grande soeur dont j'avais oublié l'anniversaire.
Aujourd'hui j'écris cette lettre à une grande soeur pour qui je n'ai prévu aucun cadeau (money oh).
Aujourd'hui j'écris cette lettre à une grande soeur qui est loin, très.
Aujourd'hui j'écris à quelqu'un que je respecte énormément.

Oui je respecte énormément le droit d'ainesse donc je préfère rester à ma place.
Oui je respecte ta clairvoyance, tes mots toujours bien choisis et par dessus tout ton calme.
Je respecte tout ce par quoi tu es passé, et je respecte le fait que tu gardes la tête haute.

Je ne te dirai jamais assez merci de m'avoir ouvert les portes de chez toi.
Je ne te dirai jamais assez merci de m'avoir ouvert les portes de ta famille.
Je m'avance peut-être mais je suis bien à l'idée de me dire que chez toi, c'est aussi chez moi, que ta famille, c'est ma famille, que ta chambre est ma deuxième chambre.