11.4.17

La souffrance et toi qui

Il y a cette phrase que j'aime répéter souvent qui est : je n'ai jamais souffert.

Quand ma mère a vraiment cru que j'avais triché ou récemment quand elle a cru que j'avais annoncé cette nouvelle premièrement à quelqu'un d'autre qu'elle ? Quand j'ai eu 10,0 au bac ou quand j'ai eu 3 de moyenne en année de médecine ? Quand la comorienne m'a traitée de tous les noms ou quand j'ai tardivement réalisé que Brice avait raison et qu'on doit prendre les gens comme ils sont ou les laissé ? J'ai eu le cœur qui a fait très mal et qui continue par moment de saigner pour certaines choses. Et pourtant ce sont des épreuves, je n'ai pas souffert, je n'ai jamais subi plus que ce que je ne pouvais supporter.

J'adore ce que je regarde dans la glace, et je suis fière d'être là où je suis aujourd'hui. Parce que malheureusement ce n'est pas donné. Ce n'est pas donné d'assumer son présent et son passé alors je vais m'adresser à toi.

Toi qui as bavé sur des profils toujours plus beaux sur LinkedIn, sache que tu as toujours été plus compétente, eux sont juste passés à l'action, au concret, bref sont sortis de l'écran.

Toi qui as des projets de fous mais qui sont encore méconnus chez nous et ne nourrissent pas leurs hommes ? Arrête de t'investir dans des plans C. Le plan B doit être et demeurer ta couverture, ton moment bonheur, ton moment épanouissement, le tout financé oui par un plan A. Mais jamais au grand jamais t'y ne tomberas dans quelque chose qui ne te nourrit bien, ni te passionne vraiment, au nom du devoir, du je dois sortir, du il faut bien. Never settle for less.

Toi qui vois l'âge comme un méchant rappel du temps qui passe et de ce que tu n'as pas fait, sais-tu combien de malades auraient voulu être à ta place ? Sais-tu qu'en se levant ce matin le soleil voulait t'éclairer toi ? Ce n'est pas facile mais quelqu'un qui vit dans le passé n'a pas le droit de jouir du présent. Le présent appartient à ceux qui l'embrassent, de toutes leurs forces. Eux, sont les élus.

Toi qui te sens mal/nul/faible et attends d'être relevée, on pourrait te relever, tant que ce qui est dans ta tête n'est pas passé, tu retrouveras la route qui mène aux nuages gris. Il faut créer un temple prêt à recevoir les bonnes paroles pour qu'elles soient efficaces.

Toi qui fais la danse bafia*, la rigueur et la constance doivent devenir tes meilleurs amis. Au lieu de gâcher les efforts, on apprend à les valoriser, notamment avec encore plus d'efforts, qu'ils ne sentent pas trop seuls ces braves gens (oui je personnifie les efforts).

Tu vois ce visage ? Tu vois ces mains ? La seule certitude est que tout y est pour trouver épanouissement et bonheur. Encore faudrait-il être un élève assidu et apprendre patiemment à les trouver.

Toi qui lis, partage, trop de gens ne savent pas, ne savent plus...

1 commentaire:

  1. Yes ! Ça me parle à moi qui suis reine de la procrastination et obtient la plupart du temps le résultat de cette habitude dont j'essaie de me défaire...

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Hey ! Ne sois pas timide, exprime-toi.